dimanche 12 décembre 2010

session de rattrappage


beaucoup de travail, beaucoup de livres pour le prix cultura du web et de chorniques de la rentrée littéraire, et puis l'automne qui s'étire, la neige qui tombe, la pagaille qui n'est pas.. enfin bon, je ne vais pas remplacer catherine laborde
juste signaler quelques critiques publiés sur le site chroniques de la rentrée littéraire:
Sous un ciel qui s'écaille de Goran Petovi - une très belle métaphore de la yougoslave à travers la description d'un cinéma - c'est ici..
Libres jeunes et assoupis de romain monnery - un premier roman intéressant, drôle, inspiré de l'univers des séries télé- c'est là

Et puis, un livre que je n'ai pas beaucoup aimé, mais dont la critique a été très discuté, j'ai dû passer à côté, ça arrive : nous étions des êtres vivants ce sera ici aussi

Et deux mots sur deux lectures qui commencent à remonter que je n'ai chroniqué nulle part

Féroces de Robert Goolrick aux éditions anne carrère m'a fortement déplu. Pendant les deux tiers du livre, il y a quelque chose de fort dans cette manière qu'a l'auteur d'abimer peu à peu l'image de la famille parfaite qui est la sienne. tout commence dans la bonne société du sud des Etats Unis.. mais un terrible secret ronge la famille de l'intérieur. la description de cette décomposition est plutôt réussie. Le dernier tiers m'a en revanche beaucoup moins convaincu. et les deux dernièes pages sont assez choquantes. on retrouve là un des problèmes des narrations à la première personne. quelqu'un qui raconte aujourd'hui son passé n'attendrait pas les dernières pages pour révéler le secret de la famille. Y'a quelque chose d'obsène à faire du suspense avec l'inceste. et dans le pathos le livre n'évite pas un certain nombre de clichés (l'enfant violé qui devient auto destructeur, incapable d'aimer..)

Plus réussi, beaucoup beaucoup plus réussi Comme personne d'Hugo Hamilton chez Phébus. là aussi un secret de famille. A la fin de la seconde guerre mondiale, une mère dont l'enfant est mort va remplacer cet enfant par un orphelin "trouvé" qui reprendra le prénom de l'enfant disparu, Grégor. c'est la vie de Grégor le second que raconte Hugo Hamilton. Peu à peu, il découvre la vérité, ou plutôt cherche à s'en approcher, sans être jamais sûr de la trouver. A travers la vie de cet enfant, c'est l'histoire de l'Allemagne que raconte Hamilton aussi, alternant scènes de la fin de la guerre et scènes contemporaines dans une Allemagne apparament réunifiée. L'enchevêtrement des souvenirs et des générations est subliment construits, l'auteur passant d'un chapitre à l'autre, d'une période à l'an de façon subtile avec un art savant du montage comme disent les critiques. Un très beaux romans accessibles à tous..

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